mercredi 13 janvier 2010

"Et vous, vos poissons panés, ça va?"*

*Bon, j'avoue, j'attaque dur, mais à moins que vous n'ayez vu la truculente pièce de théâtre des années 90 "Le gros n'avion", de et avec Michèle Bernier, entre autres, vous pouvez pas comprendre... c'est pas grave, depuis le temps, vous êtes rôdés, hein, les gens?

Avril 2002 (ça nous rajeunit pas, je sais), présentations officielles de Chouchou à la Reine Mère (la mienne, de mère, pas Babeth 2 de Rosbifland, encore que, c'est vrai, j'aurais pu être de sang bleu et vous auriez pu ne même pas le savoir, ah, la magie de l'anônymât, très chêêêrs, zuuuut, je me suis trahite!), intérieur jour, gigot d'agneau-flageolets (ben ouais, le dimanche de Pâques, quoi, tradi!)... la Reine Mère, donc, entre la poire et le fromage et au milieu d'un silence religieux (ben ouais, dimanche de Pâques, quoi):

"Et vous, Chouchou, vous avez déjà eu des verrues plantaires?"

Du grand art, avouez! D'autant qu'aucun rapport avec la courgette (ni la poire, ni le fromage, d'ailleurs... encore que, les pieds de Chouchou, le fromage... rhôôô...)

(là j'imagine en live-virtuel-différé comment vous êtes en panique totale, les gens, à vous demander comme des maquereaux sans tête "où ça va nous m'ner, c't'histoire?", et j'avoue, j'adore! Je suis cruelle, je sais, mais patience, patience, vous aller comprendre, si, si, piske je vous dis que si!)

Ouiiiiii, et donc si je vous dis ça (hormis pour expliquer d'où me vient ma capacité désormais légendaire et apparemment donc héréditaire à capillairement hyper-tracter mes transitions et autres enchaînements de pensées), c'est paske telle que vous ne me voyez pas, là, à 00h00 (booooonne annéééééée, ah, nan, bon jeudi 14 janvier, zut, j'ai raté) donc telle que vous ne me voyez pas je sors de mon bain (numéro 3 du jour, vu comme ça caille, fin bref) et je viens de me rendre compte que mes petites excroissance pédicinales ont quasi totalement disparu! 10 ans au bas mot que je m'en trimballais 3 sur les plantes (de pieds) et pouf, là, d'un coup, sans même que je fasse la danse de la pluie en marche arrière sur des charbons ardents de thuya mâle prépubère à la pleine lune (ou autre rituel que d'aucun peuvent conseiller sous le manteau à al boulange du bled... ouais, je sais, drôle de bled), sans aucun effort de ma part, pfft, envolées!

Bon, je préfère vous prévenir, on va s'envoler dans une seconde dans des sphères de haute voltige ésotérique où peu de gens arriveront encore à trouver leurs repères et où l'oxygène allopathique se raréfie, donc âmes sensibles, s 'abstenir, que ceux qui pensent qu'ils sont agoraphobes de l'ouverture d'esprit retournent regarder Derrick ou le foot, le choc risque d'être trop violent pour eux...
En même temps, c'est ça qui est vraiment bon avec le concept du bloug anonyme, il ya (si, si!) pas mal des gens qui vont lire tout ça et qui ne savent pas qui je suis... à vous, chers inconnus, je donne le droit (dans ma grande bonté souveraine, attendez, ici, la queen, c'est bibi!) de penser "encore une illuminée".
Et à vous, chers connus qui donc connaissez et pratiquez ma pomme depuis quasi qu'elle n'est qu'un simple pépino (allez, osez dire à haute voix que vous avez pas maté même un tout tout chti bout des Choristes l'autre soir, hein?), je donne l'autorisation de penser "encore une illumination".
Ben ouais, on est en janvier, les décos de Noyel à grand renfort de watts et de clignotage, c'est encore permis!


Doooooonc, disais-je, maintenant que les mises en garde de rigueur ont été prodiguées et qu'on est entre nous, les gens: verrues= a'pu. Diiiiingue. Tout ça paske j'ai juste plus BESOIN d'avoir de la vérole aux petons. C'est TOUT. C’est aussi simple que ça. Ouais, j'ose le dire, l'affirmer, et même l'écrire et même si vous ovulez je le signe: QUE du psychologique, tout ça! Alors ouais, j'admets, c'est un peu duraille à avaler comme pilule, surtout pour els gens qui en bouffent 'achement (de pilules), qu'un truc aussi chiant, aussi "contagieux, à la piscine, dans la douche, etc..." et aussi douloureux, parfois, hein, quand même, que les verrues plantaires, ça puisse être totalement induit par soi-même.
Ben si.
Si.
Je vous dis que si.
Moi non plus avant, j'y croyais pas. Pourtant j'ai lu, compulsé, analysé et adhéré à pas mal de trucs du bouquin grandiôôôse de Jacques Martel ("Le grand dictionnaire de maux et des maladies", pour en pas le citer... c'est quand votre anniv?) qui explique très bien et de façon bluffament juste comment la plupart (toutes, en fait!) des maladies sont "juste" des signaux révélateurs d'un état psycho émotionnel (ah, je vous avais prévenu que ce serait pas facile à gober, hein, pas la peine de pouffer-tousser-vous étouffer!).
Mais c'est clair que pour le coup des verrues (ou des champi-pis entre les orteils, ayest, je l'ai dit, vous savez tout ce que vous ne vouliez surtout pas savoir sur ma vie piédique secrète! Welcome to glamour!), c'était un tout petit pieu plus dur à gober... Mais bon, j'ai lu, j'ai dodeliné de la tête et j'ai dit "soit", "certes" et même "why not", sans plus de conviction que ça...

Jusqu'à ce soir. Verrues=a'pu, keske vous dites de ça? Je me rappelle plus exactement de ce que disait le bouquin (paske je l'ai prêté à une copine, attends, un trésor pareil, ça se partage!), mais yavait une histoire de pas pouvoir camper sur ses positions à cause de la douleur, de s'excuser de son manque d'assurance, de pas vouloir s'imposer, ni même se poser, un truc dans le genre. Ce à quoi of course, en première lecture, j'avais pensé "mmmmouais, fin bref". Sauf que ouais, plus je m'affirme, plus j'ose dire non (tout en ayant conscience de "ce à quoi je dis oui en moi en disant ce non", ouh là, je sens que je vous perds, là que si je vous mets une couche de Thomas d'A par-dessus Martel, ça va vous achever... bon, on verra ça plus tard, hein?) ben plus je me pose là les pieds bien droits dans mes bottes (ah, mes boooottes, les soldes, la mode, enfin, une bouffée d'oxygène bien triviale et pragmatique rien que pour vous.... ça va mieux? Voyez que je suis pas si cruelle que ça!) droite dans mes bottes, donc, ben j'ai plus besoin d'avoir de verrues aux pieds, nan, plus besoin d'excuses, merci, mais nan, sans façons.
Donc pouf, a'pu.

Et là telle que vous ne me voyez pas je vais donc peut-être même envisager de remercier mes pieds pour avoir tenu bon sous la douleur et la laideur et la négligence véruccales et m'offrir pour la première fois une pédicure ou un massage plantaire... diiiingue!
Ouais, bon, je vous laisse reprendre vos esprits, je vous parlerai du concept de "remercier la cage pour mieux s'en libérer" la prochaine fois, hein, à notre prochaine ascension dans les limbes du "para" (nan, pas "-chutiste", évidemment pas!).
Bonne nuit, hein, faites pas trop de cauchemars de poissons pannés qui bouffent des verrues sur le pif d'une sorcière himalayenne...
Et bonne année!

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