lundi 29 décembre 2008

On pédale dans le (christmas) pudding…

A la base c’est pas que ça me dérange parce que j’avoue sans honte et même carrément avec une once de fierté, histoire de rabattre le caquet définitivement aux anti-rosbif-food, que oui, J’AIME le Christmas pudding en particulier, et même la plupart du temps la gatronomie british en général (parce que oui, mauvaises langues, ça existe)…
Mais là on patauge dans le pudding plus que littéralement. On est dedans jusqu’au cou, pour faire clair.
On est même pris en otage par un pudding king size, en fait.
Oui paske apres 9 jours de délire total à grands coups de puzzles 5000 pièces d’occas (on attaque la finition du 3e, là…), de 18 sortes de gateaux et biscuits différents et home-made tous qui s’empilent dans des boites en métal apparemment sans fond, après des échanges de cadeaux et des flux d’argents liquide que même Wall Street nous envie en ces te mps difficiles, quand même même avec tout l’amour que je porte à Rosbifland et à certains de ses resortissants, je serais quand même bien rentrée hiberner dans ma ruine histoire de mettre mon cerveau en stand by de traduction simultanée permanente et mon corps au repos de son drainage de toxines intensifs à grands renforts de décalitres de thé quotidiens.
Sauf que pas. Paske le monsieur du gros navion orange et blanc veut pas que Minky embarque avec ses ptits pois rouges sur sa face. Donc on rempile pour une semaine.
Ah paske ya pas que du coté du compteur calorique que les vacances au pradis du pudding ont été riches en rebondissements…
Déja on a attaqué fort en étant contraints forcés de mener le Blini chez le doc à l’anglaise le lendemain de notre arrivée parce que le pauvre choupinou arrivait plus à ouvrir ses yeux tellement ils étaient croutés et suintants (miam !). Comme une vraie doctoresse digne de France, elle l’a surtout pas touché, regardé de loin et dit « conjonctivite » (naaaan, sans dec’) et a fait péter son ordonnace illisible comme une vraie docotresse qu’elle était. Donc pouf, deux gouttes dans chaque oeil pendant 5 jours « mais vous inquiétez pas ça sera parti tout seul dans 3 »… sauf que là ça en fait 8 et devinez quoi ? La consult à £30 a servi à rien ni la torture des gouttes gardées au frigo non plus paske le Blini a toujours les yeux croutés autant, youpi, youpi…
Ensuite le 24 decembre, jour ou, dans les pays civilisés, on ouvre ses cadeaux et on se fait sauter les boutons du pantalon à grands coups de truffes au choco, ben ici c’est juste un jour comme les autres… sauf que le Kiwi a assuré le divertissement général en vomissant ses tripes all day, youpi, youpi.
Et enfin, Boxing Day, le 26, jour férié ici (d’ailleurs personne sait pourquoi mais bon) où on bouffe du délicieux « Bubble and Sqweek » histoire de finir les restes de choux de Bruxelles avec option détox pour se refaire une santé avant d’attaquer les soldes d’hiver qui commencent le lendemain A 5 HEURES DU MAT’ (c’est pas juste le paradis, sans dec’, ce pays ?), ben le Minky a décidé que c’était le moment de faire érupter des boutons de varicelle dans tous les coins de son corps rachytique…
Et comme les cousins ont eu l’immense générosite de partager avec tout le monde leur toux poitrinaire et leurs virus de grippe home made, on a tous 40 de fievre et on tient même pas assez sur nos pieds pour régler nos comptes à la Wii que le beauf’ a eu pour Noel…
Donc aucune chance de passer inapercus et sains de corps et d’esprit au check-in de Gatwick, donc on rempile pour la semaine, histoire de tester une grande nouveauté pour moi : Nouvel An au pays du pudding… j’attends de gouter le « New Year’s Eve Pudd », je suis sure que ça existe.
Et, ouf, le bonus pour me recompenser d’être (tout à fait injustement d’ailleurs) la seule a pas avoir été malade et donc designée d’office pour les levers nocturnes, fabricarions de tisanes à la chaine et étalage de crème anti-grattage et autres Vapor Rub, je vais pouvoir aller au fond des choses coté soldes et enfin avoir le temps d’attendre la deuxieme démarque et de visiter plus que les 2 magasins traditionnels (déja dévalisés dans des proportions qui depassent l’entendement (de mon beau-pere) grace au « big fat cheque » que mon Pupu de France m’a donné pour Noel, ce dont, au passage et devant temoins, je le remercie chaleureusement paske je vous cache pas que si je devais en plus avoir un burget limité et/ou me sentir coupable lors de la virée shopping salvatrice, j’aurais juste pas survécu).
Donc, ben, euh… BONNE ANNEE à tous (et, comme dirait ma Mémé : « surtout, hein, la santé » !)

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