lundi 19 octobre 2009

Au secours, je suis accro aux OGM!

Je suis assez inquiète pour ma santé à moi de moi et franchement, les gens, vous feriez bien de l'être aussi... Visez plutôt: telle que vous ne me voyez pas, je suis en vacances de reposage de moi (quoi reposage de quoi, vous voulez que je vous aplatisse la crête à coups de burin ou quoi? reposage d'avoir pondu 3 mouflets, 2 rénovations immobilières, 1 entreprise individuelle et 1 bouquin dans les derniers 5 ans... ouais, rien que ça). Et donc d'aucun pourrait penser que je me la coule douce all day en sirotant des piñacoladas au bord de la piscine d'un hôtel club d'Accapulco (et d'ailleurs d'aucun aurait eu là une sacrée bonne idée que je me permets de noter dans mes tablettes pour référence future). Et ben d'aucun se fourrerait le doigt dans l'oeil jusqu'au cou...

Paske déjà je suis pas à Accapulco mais en Charente-Maritime (un poil moins glamour, je vous l'accorde, mais on fait un peu ce qu'on peut avec les moyens du bord et les disponibilités limitées en last minute-départ-à-pas-cher). Et en plus et surtout je sirote pas de piñacolada présentement (pineau des Charentes, à la rigueur, ce qui soit dit en passant serait pas forcément une perte d'autant que miam-miam le pineau c'est bon - ceci était un communiqué publicitaire du conseil général de Charente-Maritime) et encore moins au bord de la piscine (même si une piscine yen a une, mais elle appartient à des Rosbif -comme le reste de la baraque, vous me direz, cool, yen a qui suivent!- et est donc à température adaptée à pas leur froisser le thermolactyl -à savoir plutôt ambiance pingouins que dauphins, genre).

Mais bon, disons que jusque là ma santé n'était pas en péril outre-mesure (malgré l'attentat aux poules folles armées perpétuel des Rosbif proprios qui tentent de me faire mourir d'angoisse à chaque fois que j'ose mettre le nez dehors, et la lutte pour la survie de mes bronches qui se joue chaque nuit avec la toux de fumeuse de havane que je me cogne depuis poil pile que je suis arrivée ici et que j'ai osé, ô honte suprême, me détendre le système immunitaire...)

Nan, là où je suis vraiment en danger se joue à un niveau autrement plus inquiétant: je suis devenue ces derniers mois totalement fan et absolument accro aux OGM (Opérations de Grand Ménage... nan, pas les champs de maïs transgénique, José, remballe ta faux).

En ce moment chez moi c'est quasi la maison témoin qui pourrait faire la référence « after » dans « How clean is your house » (la vraie version originale british et carrément plus gore de « c'est du propre »... allez, faites pas les intellos, cette émission où des gens qui vivent dans une porcherie sans nom se retrouvent à la fin avec un petit intérieur coquet et parfumé? ben ça).

En ce moment non seulement je découvre que je possède effectivement un placard rempli d'instruments de formes, couleurs et textures variées suceptibles de faire office d'outils ou de produits de nettoyage, mais en plus je les utilise quasi quotidiennement... je sais, ça effraie, surtout pour ceux qui connaissent mon passif... Et même, pour vous dire à quel point c'est pas une humeur bénigne, l'autre jour avec ma copine Zo on a passé (nan j'ai pas dit « gaspillé », ça ç'aurait été l'ancien Moi!) au bas mot 30 minutes à débattre sur la serpillière idéale et on a même poussé les plaidoiries jusqu'à faire un comparatif FR/GB des habitudes locales en matière de nettoyage de carrelages de cuisine de couleur foncée... du grand art... ou du grand délire, c'est vous qui voyez.

'Fin bref j'étais déjà un peu inquiète de ce tour nouveau que prenait mon existence (genre « vivre pour nettoyer et non plus nettoyer pour vivre »), mais là je me rends compte que je viens de passer sous vos yeux écarquillés d'effroi du côté astiqué/désinfecté/lustré de la force paske ya 5 minutes en ouvrant le placard du salon du gîte pour farfouiller, je me suis dit: « La vache, ya un Dyson, j'aurais pas dû prendre l'option 'ménage de fin de séjour' pour pouvoir l'essayer! » Grave, je sais...

Surtout que 2 minutes après je me suis dit « rhô tant pis, je vais passer un chti coup dessuite quand même juste pour voir comment c'est trop de la balle cet aspi »... Terrifiant, je sais.

Et là j'ai donc carrément coupé la chique en pleine action à Wenworth Miller (alias le canon) et tous ses potes de Prison Break juste pour brancher la bête et me faire la moquette du salon en entendant comme il est silencieux et comme il ne perd pas d'aspiration... Irrécupérable, je vous dit.

Bon, ben José, ressors la faux, finalement, ya pu que ça à faire...

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