vendredi 2 avril 2010

Ras les pâquerettes

Mmmouais.
Il fait super beau. Genre 23°. Genre il pleut depuis environ, euh, toujours (sauf les jours où il a carrément neigé, ou pluie-verglassé!) et il paraît de source sûre (la boulangère du bled, c'est pour dire si c'est du sérieux) que demain, "y-repleut". Donc autant dire que today c'était THE seul et unique espoir de se détendre un peu les neurones (voire les muscles, pour ceux qu'en ont) au soleil.
Sauf que pas.
Déjà paske le problème quand on vit dans la brousse comme ici c'est que rayon de soleil = feu (nan, pas de forêt, quoique vu la quantité d'alcool à brûler qu'ils ont mis pour que ça démarre, tout est encore possible), feu de broussailles, de compost et autres taillis bien odorants que tous les voisins ont décidé de couper là-dessuite et qui sont donc en pleine remontée de sève printannière avec option détrempage par giboulées de mars (ouais, je suis une citadine pur monoxyde mais quand même, j'ai quelques notions élémentaires de nature) donc autant dire que ça fuuuume, oui, ça puuuuue, aussi, mais ça brûle pas avec une efficacité débordante... juste c'qui faut pour me polluer l'atmosphère (et, franchement, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère?).
Ensuite, bien sûr, ya le rugissement incessant paske le tas de brindilles fumant et puant était avant un arbre ou une haie qui se sont fait massacrer à la tronçonneuse...
Et enfin ya mon Rosbif à moi qui en remet une couche ambiance le gars qu'a passé sa semaine enfermée dans son bureau et qui fait son grand retour à la natuuuure dès 17h sonnées le vendredi soir.
Et donc comme là en son absence la pelouse a osé commetre l'irréparable affront à la Couronne d'Angleterre elle-même de pousser d'au moins 3mm depuis la dernière tonte et qu'il ne saurait être question que l'english cohabite une seconde de plus avec ne serait-ce que l'idée que son gazon puisse être "totally over-grown", ben c'est guillotine direct. Avec 85 chevaux de Honda turbo-chargé et nitro-boosté (là non plus j'y connais rien, mais vu le boucan c'est au moins ça). Pimp your tondeuse, Chouchou!
J'ai donc courageusement déclaré forfait et décidé d'abandonner les mouflets à une surdité certaine pour rentrer tapoter un peu dans l'environnement confiné (mais nettement moins décibellement agressif) de mon bureau.
Sympa ! (pour vous)
Ben Joyeuses Pâques, hein! Hein? Hein?
Beuglez plus fort siouplé, j'entends rien.

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