samedi 5 juillet 2008

Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour ma pomme

Dimanche 29 juin 2008, 6h14 (ben ouais du matin sinon j’aurais mis 18h14, patate)... telle que vous ne me voyez pas (et je vous jure c’est tant mieux) je viens carrément de M A R C H E R de mon lit a la salle de bain. Oui oui, aller ET retour. Tout à pied, sans escale, sans qu’on me porte et sans m’imprimer le lino gerbi que sur la tronche à aucun moment. Et même que même dans la salle de bains je me suis lavé les mains en les frottant les deux en même temps sous l’eau. Ce qui veut dire, puisque si yen a qui suivent un minimum ils auront capté que nan ben nan je peux pas prendre appui avec mon bidon sur le lavabo, ce qui vaut dire disais-je donc que pendant au moins 15 secondes le temps de me savonner-rincer les mimines, j’étais debout comme qui dirait au milieu du désert, fièrement plantée sur mes jambes même presque pas flageolantes, sans rien ni personne pour me tenir, comme ça, comme si c’était tout naturel et que j’avais fait ça toute ma vie! Et après comme je suis pas du genre à faire ma crâneuse ou quoi que ce soit je suis tout tranquillement retournée dans mon lit, sans moufter, no comment à la presse, no comment à l’infirmière qui me sert de garde du corps quand je tente des expéditions héroïques comme ça, ma fidèle potence à perf derrière moi tel Milou suivant Tintin et son fidèle sherpa après avoir fait sa fête au grand méchant yeti. Fastoche. Quand tu veux je te le refais. Sans trucage, sans effets spéciaux. Le monde m’appartient.
Bon, euh, là je vais faire une chtibe sieste d’une paire d’heures histoire de récupérer et après promis juré j’y retourne.

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