samedi 11 avril 2009

Sur-moi ça tout de suite, Sigmund!*

*Ouais, conseil d'amis, cramponnez-vous à vos demi-lunes, ça va envoyer du bois côté divan...

Bon, faut dire que c'est les vacances scolaires (ben ouais, dans ma zone c'est), donc autant dire qu'un minimum de distance critique est nécessaire à ma survie dans ces conditions extrêmes. Et de la distance critique à la distance analytique ya qu'un pas, que je franchis aisément, surtout depuis qu'une accumulation de bouquins sans images "Marabout - PSY" a remplacé ma collection de Glamour sur le bord de ma baignoire...

Et c'est clair que par les temps qui courent (et par le temps qu'il fait qui nous oblige à être enfermés en huis clos all day depuis le début de ces satanées vacances) croyez-moi que c'est pas du luxe de me savoir moins en infériorité numérique face à mes trois mouflets en délire quand je convoque mon Sur-Moi et mon Ça pour épauler mon Moi !

Ouais bon, on va pas rentrer dans les détails de mon analyse perso paske déjà "p'envie" comme dirait le Minky et pis soyons honnêtes c'est quand même nettement plus drôle de faire une observation détaillée de la faune qui m'entoure que de mon nombril balafré, donc...

Dans ma salle de jeux, en ce moment, on peut observer trois stades fascinants de l'évolution de l'homo sapiens miniature:

Le plus facile à repérer in the wild (paske wild, justement, il est, et pas qu'un peu, même plus que limite "homme des bois" les 3/4 du temps, à tel point qu'on en oublierait presque de remarquer comme il est craquant avec des grands cils et ses bouclettes) c'est le number 2, Minky, qui est en pleine phase typique de deuzan-enmi genre "ce qui est à moi est à moi et ce qui est à toi va très vite devenir à moi, il suffit juste que je beugle suffisamment fort pour ça".
J'ai pris une assurance-vie pour chacun des ses frères pour le jour où ils se feront décaniller si des fois ils osaient essayer de résister...

Celui sur lequel vous avez des chances de buter (nan-nan, littéralement) puisqu'il est souvent on the floor dans une impression dramatique très réussie de mater dolorosa, c'est number one, Kiwi, en pleine phase ambiance tragédie grecque "j'ai jamé-jamé rien à moi paske c'est toujours-toujours les autres qui ont tout et que personne ne m'aiiiiime, moi".
J'ai ouvert un livret d'épargne exprès pour lui payer le cours Florent...

Et enfin on a le chti dernier, Blini, 10 mois, 3 dents 1/2, 9 tétées par jour (et 7 par nuit), 4 heures de sommeil par 24 heures, qui est en pleine mutation transitoire de la phase nourrisson tendance fusionnelle "ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi puisque je suis toi et que tu es moi" pour se transformer insidieusement en "tu es à moi et à moi seul" (le "toi" en question n'étant autre que moi, et seulement moi)...
J'ai booké une bonne dizaine de séances avec la witch pour nous y couper le cordon avant que ma petite boule d'amour se transforme en tyran du soutif d'allaitement...

Ah, ça promet d'être instructif !
Des vacances ? Où ça ?

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