lundi 27 septembre 2010

T'es pas CAPES...

Bon, on se refait pas, j'allais dire du mal de l'Education Nationale...

Donc, pour que l'abcès soit crevé: c'est quoi cette QUICHE (pour rester polie, quand même) de nouvelle directrice qu'on se tape à l'école de moufflet Ier, là? Déjà, la bonne femme (j'allais dire "la pouffe" mais vous verriez sa touche, son goût des couleurs et son look 80's version col camionneur, vous comprendriez que ce serait un abus de langage) écrit comme une maîtresse des années 50 (vous me direz, au moins c'est bien calligraphié, tout le monde peut déchiffrer et elle donne le bon exemple aux gamins), sauf que dans le cahier de correspondance, une note sur les horaires de sortie de classe ça se calligraphie pas avant de se reproduire à la machine à alcool du siècle dernier qui écrit tout bleu et fait empester toutes les fournitures neuves! Elle a donc jamais croisé un ordinateur, ou elle ne sait pas allumer la photocopieuse, bref, un boulet technologique 1000 fois pire que d'autres gens plus vieux qu'elle que je connais personnellement de très très près (non, M'man, pas toi, la mémé à Chouchou qui à 85 piges vient de s'inscrire à un cour d'informatique pour surfer sur le web!).
Soit, après tout elle est peut-être réfractaire à toute avancée technologique et elle a sans doute pas la télé, c'est un style, un genre, pas le mien mais j'essaie d'être tolérante (bien qu'on m'ôtera pas de l'idée qu'être prof au primaire sans avoir entendu parler des Pokemons ça devrait être une faute professionnelle... et qu'en plus de ça elle gère pas mieux le racket des billes à la récré que le reste, mais passons).

Nan, ce que je trouve vraiment inadmissible et qui sera dit-et-répété si un jour je tombe sur M. le Recteur d'Académie par hasard au marché des producteurs de terroir bio un samedi au bled, c'est que cette personne qui déboule quand même dans une école de campagne, qui prend la suite d'une monsieur adorable et limite paternaliste qui connaissait tous les moufflets de toutes les classes par leur prénom et avait sans doute eu toutes les nouvelles instits comme élèves dans son jeune temps, n'a pas jugé nécessaire d'adresser encore la parole à qui que ce soit!
Elle est plantée à côté de la porte d'entrée tel un doberman (et à peu près aussi avenante qu'un bouledogue qui serait de cré cré mauvaise humeur tout le temps) tous les matins et tous les soirs, tous les parents qui passent à proximité lui disent "Bonjour Madame", tous les enfants chantent "Booonjooour" en passant, et JA-MAIS elle en répond. Déjà, sympa l'ambiance. Ça donne vraiment une envie folle d’envoyer ton moufflet au casse-pipe le matin, c’est sûr !

Et en plus, elle est limite odieuse. Bon, elle est « Mademoiselle » (qu’elle écrit d'ailleurs en toutes lettres comme si elle était fière de son statut de prématurément vieillie fille sur chaque note trempée de niaule qu’elle fait coller dans les cahiers) donc elle a jamais eu de mari (et sans doute ni d’enfants, d’ailleurs !). Ça peut arriver, je veux dire je ne connais pas les circonstances sans doute dramatiques de son existence (pour avoir une tronche et une humeur pareille, ça doit être terrible). Mais après qu’elle se comporte comme elle l’a fait CE MATIN, désolée « Mademoiselle », je n’admets pas. J’espike :

Mon ptit chouchounet de Kiwi est au CP depuis quoi, 3 semaines ? Donc ben ouais c’est encore un bébé de namour à sa Mummy et ouais, à cinquan-enmi on a pas du tout envie d’aller se faire bousculer par des grands dans la cour et de rester assis all day non-stop à écouter les trucs soi-disant super intelligents que raconte le maître et qu’on est surtout priés de ne pas débattre avec son voisin de droite (pask’à gauche, ya le mur, la fenêtre, l’espoir, la tentation, en plus !).

Donc, Kiwi, le matin, il pleure, il se cramponne, il s’agrippe, y veut «paaaaas yaaaaalleeeeeer». Normal. Et il veut des bisous. Normal. Et des câlins. Normal. Et beaucoup. Normal. Donc il crie «Mummy, bisooooooou !». Normal. Sauf que la greluche de directrice (qui assiste à la scène sans broncher, sans rien tenter ni pour le calmer, ni pour le rassurer, ni pour l’éloigner de moi qui essaye de partir en me rassurant que "dès qu’il me voit plus ça s’arrête" comme on essaye de nous le faire gober depuis chez la nounou) a eu le CULOT ce matin de grogner dans sa barbe naissante au moment où mon Kiwi d’amûr a dit «BIIIISOOOOU !», je cite : «PFFFF, bisou !» sur un ton dédaigneux et méprisant qui heureusement pour elle m’en a fait tomber de mes stilettos de rage hors de ma culotte parce que sinon je lui aurais sauté à la gorge direct…

Elle en pète tellement de jamais avoir eu de bisous et d’en avoir jamais donné qu’elle peut même pas comprendre, cette grognasse !

Bon, on s’adresse à qui pour lui faire annuler son CAPES, son autorisation d’enseigner ou la faire muter en Ouzbékistan ou tout autre pays où les démonstrations d’affection sont officiellement interdites par une loi inhumaine ???

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