lundi 1 février 2010

Independance day...

Yen a qui croient que je parle du 4 juillet ou d'un film avec Bruce Willis... Y sont ouf ces amerloques!
Nan, of course je vous parle de today, 1er février 2010, quasi la chandeleur mais là dessuite on s'en tape des crêpes, tout ce qui compte c'est que today is le grand jour, le premier jour du reste de ma vie, et une vie achement chouette, permettez-moi de vous le dire!
Ouais, paske à partir de tout de suite le 1er février est officiellement déclaré jour de liesse nationale à Mouffletland, qui d'un coup d'un seul vient de prendre un faux air du pays des Bisounours tellement c'est trop la zen attitude, que tout est rose et que tout le monde s'aime à force de vivre en paix et en harmonie...
Ouais, je sais , vous êtes verts de jalousie.
Ben ouais!
Bon, je vois qu'en plus de bouillir de rage vous grillez d'impatience de comprendre, donc comme je suis dans un cré cré cré bon jour, j'vous fais pas mariner plus longtemps dans la sauce aigre-douce, je vous espike.

Avant, dans l'enfer moufflique, on avait banni l'expression grasse mat' ainsi que son meilleur pote se lever du bon pied. Non pas pask'on aimait pas la grasse mat' ni la bonne humeur au saut du lit, bien au contraire. Nan c'était plutôt ambiance Grey's Anatomy Saison 6 Episode 12 (en VO et en streaming, ouais, je sais, vous bavez encore plus de jalousie, sorry) à savoir quand Y dit à X (je vous en révèle pas trop comme ça dans 10 ans quand ça passera sur TF1 vous pourrez profiter à donf du suspens de la mort!): "je t'aime trop, faut que tu parte". Donc Choucou et moi, la grasse mat' et le sourire à l'extraction de la couette, on a préféré oublier jusqu'à leur existence, paske rien que d'en parler, d'y penser, d'en rêver, ça faisait cro cro mal paske on savait que ça reviendrait JA-MAIS.

Avant aujourd'hui, yavait les réveils en pleine nuit (comme là, CLICK), les beuglements du matin (comme là, CLICK) et la bonne odeur du... kakakakikoléokuku (comme là, CLICK, et là aussi, CLICK). Et donc le matin en plus de la haine en fleur de devoir se tirer du lit alors qu'on venait genre juste de réussir à se calmer assez pour s'imprimer un peu le pli de l'oreiller sur la joue, ben yavait ras-le-bol absolu de jamé-jamé pouvoir se sortir dudit lit à son rythme, pask'y avait toujours urgence vitale de tentative d'asphyxie de frère au kakapourri, de lancé de frère du haut de l'escalier ou d'écrasement de frère pas sautage sur le lit.

Donc avant le matin (loooog, le matin, gras matin, on avait, pas grasse matinée) soit de 1h (du matin, on suit ou bien?) à 9h07 (driiiiing, faisaient en choeur la cloche de l'école et celle de la liberté retrouvée), c'était carrément le plus pire moment de la journée, de la semaine, voire de la vie toute entière. Le moment ou le plus du monde tu regrettes (ouais, les nains, que ça vous serve d'excuse pour une psychanalyse de 10 ans si vous voulez, n'empêche que) mais alors tu REGRETTES grave d'avoir des moufflets, si mignons soient-ils par ailleurs.

Avant, dans les 15 secondes qui suivaient mon réveil par hurlement suraigü, rien qu'en fonction de la nature, de l'intensité et du timbre du hurlement, je pouvais dessuite telle madame Irma prévoir à quel point ça allait être la lutte pour arriver comme d'hab à l'école à 9h07 (école qui commence officiellement ses activités à 8h50, ndlr).

Eh ben tout ça c'est FINI.
Complètement.
D'ailleurs je m'en rappelle même pas tellement une fois qu'on est à l'autre bout du tunnel on en oublie viiiiite comment on en a bavé.
Ouais, oublié, tout ça. Quasi même je leur pardonne, à mes moufflets, de m'avoir gâché tous mes matins depuis 5 ans 2 mois et 10 jours...

Aujourd'hui c'est Independance Day, à savoir le jour où Kiwi ET Minky ont bien voulu devenir des mini-adultes responsables et organisés, et où ils ont donc utilisé les jolies petites jambes que le Bon Dieu (ta mère, ouais!) leur a donné pour translater EN SILENCE (nan, Dieu existe, quand même) leurs petits derrière au RDC où ils se sont sorti des bols sans les casser, ont versé dedans des céréales sans tout renverser, et du lait sans déborder, se les sont avalées toujours sans faire ***er et ensuite se sont même allumé tranquille-mimile la télé, qu'ils ont ensuite ETEINTE (nan, c'est juste trop trop un miracle, quand je vous disais que Dieu existe, hein?) paske c'était sur genre BBC News et que c'était "pas des trucs pour les enfants"!!!!

Et même, même, quand je suis descendue à 8h24 (ouais, je mets plus de réveil, paske avant "pas la peine de bipper comme un crétinus à 7h55 alors que je suis debout mit les 3 on fire depuis une bonne heure!"), ils m'ont dit en coeur: "nan mé c'est bon, hein, on se débrenouille tout seuls, t'avais pas besoin de te lever"! (bon, si, un peu, juste pour les conduire à l'école, mais en fait c'est vrai que non, en fait! D'ailleurs hier dimanche laissez-moi vous dire qu'avec Chouchou on s'est pas forcés à se sortir du pieu trop tôt! D'autant qu'en plus, hier le BLINI, 19 mois et enmaillotté dans sa turbulette, a réussi Dieu sait comment à se sortir tout seul de son lit à barreaux et à ramper juqu'à la cuisine lui aussi, où il fait razzia sur le placard à krispies mais j'vais vous dire, un dimanche matin, si ça l'amuse de retapisser le carrelage de Chocapics, du moment que c'est en silence, moi je dis "bravo")

Donc certes on était pas à l'école avant 9h13 aujourd'hui (oh, ça va 5 minutes... par rapport à l'heure habituelle!) mais pour une fois c'était paske MOI j'étais pas prête paske j'étais tellement perturbée dans ma routine matinale que j'ai dû passer 15 bonnes minutes debout comme une niaise devant mon placard/mon réveil à pas en croire mes yeux d'être toujours en pilou à 8h37...

Certes, leS maîtresseS ont toutes les deux frôlé la crise cardiaque pour des raisons différentes: la première par choc anaphylactique et réaction épidermique en voyant mon leggin en skaï (jalouse, sans doute), la seconde crise de panique et étouffement indigné (furieuse démangeaison d'appeler la DDASS en bluetooth, sans doute) en voyant la tenue des moufflets (en short par -6°...) Nan, je suis pas une mère indigne, juste une mère qu'on a laissée dormir tellement tard qu'elle a pas eu le temps d'ouvrir les volets avant de sortir pour prendre la température du ciel du matin, et juste une mère qui laisse à ses moufflets devenus adules (puisqu'ils la laissent dormir) le soin de choisir eux-mêmes leurs vêtements pask'ils le valent bien... d'ailleurs la preuve qu'ils sont adultes c'est bien que 1/yzont mis un "manchlongg" sous leur chemisette hawaïenne et 2/ un collant en laine sous leur short ras-la-nouille "ben, yféfroi quand même!" yzon dit.

Donc maintenant que je suis re-équilibrée du sommeil et donc de super humeur matinale, je peux me permettre de poser ma candidature pour accompagner mon Kiwi et ses 27 camarades de classe en délire absolu pour une sortie de classe demain (à la bibliothèque, tu parles d'une éclate!)... ET d'un coup pouf, je suis la Maman de l'Année (paske qui d'autre que oim voudrait se fader 28 gamins de 5 ans surexcités dans une bibliothèque? Ouais, faut bien se geler le QQ dans un leggin en skaï par -6° pour rester cool dans une situation comme ça, si vous voulez mon avis!).

Mais avec la bonne nuit de sommeil que je vais m'envoyer, le réveil quand je veux par la musique que j'ai choisie, sur fond de silence monacal, je vais vous dire, même pas peur!
D'ailleurs je vous raconte tout ça demain.
Allez, bonne nuit!

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